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Low-Code / No-Code : Comprendre ces approches et leurs usages
7min • 19 févr. 2025 • Édité le 20 févr. 2025
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Olivier Renard
Content & SEO Manager
On estime à 31 % la croissance annuelle du marché des plateformes low-code sur la période 2020-2030 (Research and Markets). En cinq ans, plus de 500 millions d’applications ont été développées grâce au low-code et no-code (LCNC) selon Microsoft.
Un véritable tournant dans la création de logiciels.
Les informations à retenir :
Le low-code et le no-code transforment le développement : ils permettent de créer des applications sans être un expert de la programmation.
Le low-code se différencie du no-code par sa flexibilité : il nécessite un peu de code et de connaissance en programmation, d’où son nom. A l’inverse, le no-code repose sur des interfaces 100 % visuelles.
De nombreux outils existent pour chaque approche : Power Apps, Mendix, OutSystems pour le low-code. Webflow, Bubble, Zapier pour le no-code.
La CDP composable DinMo propose des fonctionnalités sans code pour activer la data. Elles facilitent l’exploitation des données clients sans SQL.
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Qu’est-ce que le low-code et le no-code ?
Le low-code et le no-node (LCNC) sont des approches qui simplifient le développement d’applications en limitant ou en supprimant l’usage du code.
Elles reposent sur des interfaces visuelles où l’utilisateur peut glisser-déposer des éléments, définir des règles et automatiser des processus.
Ces technologies transforment la manière dont les entreprises créent des applications. Elles présentent plusieurs atouts majeurs : accessibilité, agilité, gain de temps, réduction des coûts.
Grâce au LCNC, les entreprises automatisent leurs processus métier (gestion RH, suivi client) et optimisent leurs workflows sans intervention technique. Elles créent des sites web sans code et exploitent leurs données sans passer par des requêtes SQL complexes.
Deux approches différentes
Low-code et no-code partagent un même objectif : simplifier le développement d’applications. La différence majeure entre ces deux méthodes réside dans leur niveau de flexibilité et de personnalisation. Elles ne s’adressent pas au même public.
Le low-code offre plus de souplesse. Il combine des interfaces visuelles avec la possibilité d’ajouter du code personnalisé. Il s’adresse aux développeurs qui veulent accélérer le développement sans renoncer à l’adaptabilité des applications.
Cette approche est souvent utilisée pour des projets plus évolutifs ou nécessitant des intégrations spécifiques.
Le no-code, comme son nom l’indique, permet de créer des applications sans écrire une seule ligne de code. Il repose sur des interfaces 100% visuelles où l’utilisateur assemble des blocs préconçus.
C’est une solution idéale pour les équipes métier qui souhaitent créer rapidement des outils simples sans être développeur. En revanche, elle est plus limitée dès qu’il s’agit de besoins spécifiques ou de personnalisation avancée.
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Low code vs No code
Quel outil pour quel usage ?
Les solutions low-code sont plus adaptées aux applications métiers complexes, aux intégrations spécifiques et aux développements évolutifs. Elles permettent aux développeurs d’optimiser leur temps tout en conservant la main sur les aspects techniques.
👉 Microsoft Power Apps est un outil low-code très populaire, qui allie flexibilité et rapidité de développement. Il intègre l’IA Copilot pour automatiser certaines tâches.
Les plateformes no-code conviennent aux sites web, aux logiciels simples et aux automatisations sans code. Elles sont idéales pour les équipes marketing, RH ou produit qui souhaitent gagner en autonomie.
👉 Webflow est l’un des outils no-code les plus connus. Il permet de créer facilement des sites web avec une interface 100 % visuelle, sans coder.
Avantages et limites
Le low-code et le no-code accélèrent le développement et facilitent la création d’applications. Mais ces solutions présentent aussi quelques contraintes.
Les atouts du LCNC
Gain de temps : les interfaces visuelles et les modèles préconçus permettent de créer une application digitale plus rapidement qu’avec un développement traditionnel.
Réduction des coûts : moins de développement sur mesure signifie moins de ressources techniques mobilisées. Les équipes métier gagnent en autonomie et réduisent leurs demandes auprès du service IT.
Accessibilité : le no-code permet aux non-développeurs de construire des outils adaptés à leurs besoins, sans écrire une ligne de code. Le low-code, lui, facilite le travail des développeurs en simplifiant certaines tâches.
Agilité : low-code et no-code facilitent l’expérimentation et l’itération rapide des projets numériques.
Les limites à prendre en compte
Personnalisation limitée : les plateformes no-code imposent un cadre strict. Pour un projet complexe, les solutions low-code manquent parfois de flexibilité. Il faut alors passer par du développement classique.
Dépendance aux plateformes : chaque outil a ses propres règles et son écosystème fermé. Migrer une application vers une autre solution peut s’avérer compliqué.
Sécurité et conformité : certaines solutions cloud ne permettent pas un contrôle total des données, ce qui peut poser des problèmes pour des secteurs réglementés.
Performance et scalabilité : Les solutions LCNC peuvent être moins performantes et difficiles à faire évoluer, surtout avec un grand volume de données ou un trafic élevé.
Ces technologies sont séduisantes et pratiques, mais elles ne remplacent pas complètement le développement traditionnel. Comment bien choisir son outil ?
Comparaison des solutions
Critères | Low-code | No-code |
---|---|---|
Définition | Combine développement visuel et code minimal pour plus de flexibilité. | Approche 100 % visuelle permettant de créer des applications sans coder. |
Public cible | Développeurs et profils techniques souhaitant accélérer le développement. | Équipes métier, entrepreneurs, utilisateurs non techniques. |
Cas d’usage | Applications métiers complexes, automatisation avancée, intégrations spécifiques. | Automatisation de tâches simples, création de sites web, gestion de bases de données. |
Avantages | Plus de personnalisation, permet l’ajout de code pour des fonctionnalités avancées. | Accessible sans compétences techniques, développement rapide. |
Limites | Nécessite des compétences en développement, dépendance aux outils. | Customisation limitée, contraintes techniques sur les fonctionnalités avancées. |
Principaux fournisseurs | Microsoft Power Apps, Mendix, OutSystems, Appian. | Webflow, Bubble, Zapier, Airtable, Adalo. |
Low-code vs No-code
Comment choisir ?
Le choix entre low-code et no-code dépend du niveau de complexité du projet et des compétences techniques disponibles. Ces trois exemples vous aident à comprendre quand privilégier l’un ou l’autre.
Création d’applications internes (RH, Sales, Marketing…)
Low-code si l’application nécessite des intégrations avancées avec d’autres outils métier (ERP, bases de données, API externes).
No-code si l’objectif est de créer un formulaire de gestion des congés ou un suivi client simple, sans personnalisation technique.
Automatisation des workflows
Le low-code est idéal si les automatisations nécessitent des règles complexes ou des interactions avec des systèmes internes.
Le no-code sera plus adapté pour automatiser des tâches répétitives (ex. : synchronisation des contacts entre un CRM et un outil d’emailing). Les plateformes visuelles comme Make ou Zapier permettent de lier facilement plusieurs actions sans coder.
Génération de tableaux de bord et rapports dynamiques
Le low-code est recommandé si l’on doit extraire, transformer et analyser des données en temps réel depuis plusieurs sources (base SQL, API, CRM).
Le no-code permet de créer rapidement des dashboards simples à partir de données stockées dans Google Sheets ou Airtable.
Les fonctions no-code de DinMo : visual builder et champs calculés
La CDP composable DinMo offre une solution simple, économique et flexible pour activer les données clients. Ces fonctionnalités permettent aux équipes métier d'exploiter leurs données sans avoir besoin de compétences en SQL ou en programmation.
Visual segment builder : créer des audiences ciblées sans SQL
Le visual builder permet de créer des segments d’audience personnalisés en quelques clics, sans écrire de code. Grâce à une interface visuelle, les équipes marketing peuvent filtrer et croiser différentes sources de données (CRM, e-commerce, analytics…) pour cibler les bons utilisateurs au bon moment.
📌 Exemple d’usage : Un marketeur souhaite envoyer un bon de réduction aux clients n’ayant pas effectué d’achat depuis 90 jours et dont le canal de communication privilégié est le sms. Il crée pour cela un segment en quelques clics, afin de l’envoyer vers la plateforme appropriée.
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Visual segment builder DinMo
Champs calculés : enrichir et transformer les données sans code
Les champs calculés permettent de créer de nouvelles variables à partir des informations déjà présentes dans DinMo, sans modifier la source d’origine. Grâce à une interface 100 % no-code, les utilisateurs peuvent générer des champs dérivés pour affiner leurs segmentations et enrichir leurs audiences marketing.
📌 Exemple d’usage : Imaginons que vous souhaitiez segmenter vos clients en fonction de leur panier moyen, mais que cette information n’existe pas sous forme de colonne dans votre base. La fonction champs calculés permet de la créer automatiquement en divisant le montant total des achats d’un client par son nombre de transactions.
Ces champs s’intègrent ensuite comme tout autre attribut dans DinMo. Ils peuvent être utilisés pour filtrer des audiences, enrichir des mappings et améliorer la précision des campagnes marketing.
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Champs calculés DinMo
Conclusion
Les solutions low-code et no-code se sont imposées en quelques années pour faciliter l’accès aux outils digitaux. Leur adoption continue de croître dans les entreprises. Elles permettent aux équipes métier de gagner en autonomie, sans remplacer le développement traditionnel.
L’intégration de l’IA et des automatisations renforce encore leur potentiel, notamment dans la gestion des données et l’optimisation des parcours clients.
Chez DinMo, cette logique no-code se traduit par des fonctionnalités comme le segment builder et les champs calculés. Elles permettent aux équipes marketing d’activer leurs données simplement, sans requêtes complexes. N’hésitez pas à nous contacter pour essayer gratuitement notre CDP.